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‎"Je me sens toujours heureux, vous savez pourquoi..? Parce que je n'attends rien de personne..Les attentes font toujours mal. La vie est courte.. Aimez votre vie.. Soyez heureux.. Gardez le sourire.. Et souvenez vous: Avant de parler, Écoutez. Avant d'écrire, Réfléchissez.. Avant de prier, Pardonnez.. Avant de blesser, considérez l'autre. Avant de détester, Aimez.. et Avant de mourir, Vivez !!!"

samedi 7 août 2010

Festival national de Théâtre amateur de Korba

Festival national de Théâtre amateur de Korba



«Notre festival est parmi les plus vieux dans le pays. Il est né en même temps que celui de Carthage. C'est-à-dire en 1964. Tout d’abord comme festival local. Devenu en quelques mois régional. C’était en 1965. Et il n’est devenu national qu’à partir de 1971. Nous ne sommes qu’à notre 35e session, car il n’ y a pas eu d’assiduité et on a dû, pour moult raisons, sauter quelques années», a passé en revue M. Kamel Dâass, directeur de ce festival pour la troisième fois successive.

Et d’ajouter : « pour cette année, il y a eu dès le 9 avril dernier une mise en bouche de notre nouvelle politique, en invitant autour d’une table, acteurs, critiques et autres et de mettre au point les grandes lignes de la session qu’on veut d’une bonne facture et qui se respecte».
En effet et comptant sur la bonne foi de la nouvelle direction qui veut absolument et coûte que coûte s’investir dans le seul festival national enraciné depuis des décennies à Korba, tous les amoureux (ou presque) du Quatrième Art sont venus donner un coup de pouce pour que tout aille au mieux. Et pour que ce festival qui a connu des années de vaches maigres et d’autres en dents de scie, vole, enfin, de ses propres ailes pour bien grandir et devenir même maghrébin. Et pourquoi pas ! Mais avant ceci, d’après le conférencier qui était entouré d’une foule de ses collaborateurs-, «il faut qu’il soit solide et en excellente santé. Avant d’aller au-delà des frontières, pour inviter des troupes et des hommes de théâtre de l’Algérie, du Maroc, de la Mauritanie et de la Libye il doit bien mûrir. Pour le moment, il ne l’est pas. Nous avons pris nos contacts et démontré notre volonté de réussir cette manifestation. Les gens ont cru en nous et nous avons eu des promesses. Ensuite les aides et les soutiens. Tout le monde a répondu présent et on les remercie pour la confiance. Chacun, dans son domaine, nous a appuyés. Les instituts supérieurs de théâtre (ISAD, de Beaux-Arts et autres de Tunis, Sousse, Kairouan, du Kef, et d’ailleurs) qui partagent nos idées, ont confirmé leur coopération et se sont vite impliqués. Nos idées se résument dans les compétitions, les colloques (sur la critique du théâtre et sur le corps sur les plateaux), les hommages (Ali Belarbi, Hamadi Dimassi, Ali Bali, Mahmoud Khemiri et autre Raja Ben Ammar), et les spectacles pour enfants. Korba vivra, le temps du festival, 24 sur 24 au rythme de la scène», a souligné le directeur.

Les spectacles qui se dérouleront dans au moins trois espaces se dérouleront grâce à de vrais spécialistes dans le son et lumière. Après une heure du matin, l’honneur sera porté sur les spectacles des fdaouis qui auront lieu en plein air tout le long de la grande avenue de l’Environnement», a-t- il précisé. Et pour être encore mieux dans sa peau, et carrément dans la transparence, ce dernier a donné une idée claire sur le budget du festival. Et il n’avait rien à cacher.

«On est dans les 40 mille dinars. A chacun sa contribution. Le ministère de la Culture alloue, comme d’habitude 12 mille dinars. Cela, sans compter toutes les pièces qu’il subventionne et qui lui coûtent autour de 6 mille dinars et quelques poussières sans compter aussi celui de la clôture.
Il ne faut pas, non plus, oublier l’aide de la municipalité qui s’élève à 9 mille dinars. Dans les années 1970, la mairie de Korba ne participait que de deux mille dinars. Le ministère de l’Environnement nous a, de son côté, tendu la main avec une enveloppe de 3 mille dinars. On n’oublie pas aussi les sponsors qui nous encouragent… Ces derniers nous ont proposé de faire en parallèle autre chose et nous ont poussés à élargir le public. Au printemps prochain, une autre manifestation pour les cadets, et rien que pour eux, et un programme bien étoffé qui est déjà en train de s’organiser», a-t-il conclu sur une note optimiste. Et dans l’espoir d’entendre des échos sur cette manifestation dans les prochains jours, M.Kamel Dâass compte sur les amis et passionnés du théâtre. Une manifestation qui se veut grandeur et aura, pourquoi pas, tant qu’il y a de la bonne volonté et des hommes derrière ! Nous croisons les doigts pour eux.
par wassim baraket

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